Après avoir été rasée par une éruption volcanique, la végétation repousse infiniment plus abondante et belle grâce aux nutriments offerts par la lave déversée qui, en quelques mois, se transforme en terre fertile. National Geographic lui-même le dit “la lave peut donner naissance à de petits paradis”. 
Comme pour la colère chez les humains, il faut que le volcan se vide pour pouvoir laisser place à de bonnes choses. C’est un processus sain, naturel et utile.
La colère est pourtant une émotion interdite chez les femmes. Elles doivent la réprimer pour toujours, sembler douces et calmes. Elles ne peuvent pas hausser le ton sans qu’on ne les traite d’hystériques.
 La colère des femmes est pointée du doigt comme si elle était un dysfonctionnement, une anomalie à rectifier à tout prix. Elle est ridiculisée pour ne pas être prise au sérieux.

Pourtant, la colère des femmes a déjà fait ses preuves à plusieurs reprises. Rien que sur ces dernière années, on a pu voir le mouvement #MeToo faire trembler des institutions qu’on pensait pourtant ancrées dans les fondations même de la planète Terre. Actuellement, on peut aussi se tourner vers l’Iran pour comprendre que la colère des femmes peut soulever des montagnes. Ces mouvements sont nés de la colère et sa lave laisse place à un sol fertile pour qu’un nouvel équilibre puisse naître.

Ovaires cassés - Staring : June Plä, créatrice du compte Instagram Jouissance Club 

Détricoter le patriarcat - Staring Noémie de Lattre, créatrice du spectacle Féministe pour Hommes

Enchainée à sa colère - Staring : Mélissa Laveaux, compositrice et interprète

Manger toutes les pommes - Staring : Taous Merakchi, autrice du livre Vénère

Les ovaires sur la table - Staring : Victoire Tuaillon, créatrice du podcast Les couilles sur la table

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